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Publié le 22/03/2023

Pendant longtemps, les émotions et le monde du travail n’ont pas fait bon ménage. Dirigeants et collaborateurs étaient priés de laisser leurs états d’âme loin de leur bureau. Aujourd’hui, bienveillance, empathie sont des compétences recherchées dans les entreprises. Et les dirigeants, pour les acquérir, doivent développer leur intelligence émotionnelle.

Jusqu’à très récemment, l’efficacité d’une entreprise était presque exclusivement associée à la capacité à une objectivité distanciée, rationnelle et presque froide des dirigeants. Dans ce contexte, les émotions n’avaient pas leur place.

Et pourtant les émotions sont bien réelles. Et force est de constater que les ignorer peut mettre en danger le bon fonctionnement des entreprises et donc leur pérennité. En effet, cette ignorance peut générer du désengagement, de la souffrance psychologique et dans les cas les plus extrêmes, pousser au burn out autant chez les dirigeants que chez les salariés.

De ce fait, de plus en plus d’entreprises, conscientes de l’impact des émotions dans le travail, intègrent l’intelligence émotionnelle dans leur décision et leur management. Ceci avec deux avantages notoires. Le premier est lié à l’environnement des entreprises de plus en plus complexe et incertain. La perte de repères et l’inefficacité des « recettes d’avant » font que les dirigeants ont des difficultés à se rassurer et à rassurer et embarquer leurs troupes. Le seul point d’appui solide qui leur reste, c’est… eux.

Travailler sur sa personnalité serait donc une nécessité pour qui veut diriger et manager efficacement et durablement. Le deuxième avantage que représente l’intelligence émotionnelle pour les entreprises est qu’elle répond au besoin des collaborateurs. C’est la fin du chef autoritaire au profit du leader-coach.

Apprendre à se connaître soi-même et les autres

Savoir exprimer ses émotions, les comprendre, analyser les conséquences, apprendre à les réguler, gérer ses mécanismes émotionnels, se maîtriser, développer sa flexibilité… tels sont les nouvelles compétences nécessaires aux dirigeants qui veulent gagner en intelligence émotionnelle. Avec un passage obligé par la connaissance de soi autour de questions telles que comment est-ce que je me manage moi-même ? Qu’est-ce qui me motive ? Est-ce que je suis plutôt dans la réaction ou suis-je capable de m’adapter à la situation et aux personnes que j’ai en face de moi ? Ainsi le dirigeant peut sortir de ses réactions automatiques pour aller vers un management plus raisonné et raisonnant.

Travailler sa bienveillance vis-à-vis de soi et des autres

Il n’est pas toujours facile de faire preuve de bienveillance vis-à-vis de soi et d’accepter ses erreurs. Et pourtant, dans cet environnement complexe et changeant où les recettes d’avant ne fonctionnent parfois plus, il est indispensable de se réinventer et donc d’innover et être créatif.

Pour cela, il faut accepter de se tromper. Si un dirigeant n’est pas bienveillant envers lui-même, il ne s’autorisera pas à explorer certaines pistes, à expérimenter. En effet, en étant dur avec lui-même, il aura des difficultés face à l’inefficacité des solutions et donc face à ses échecs. Ce qui rejaillira sur les autres, associés ou collaborateurs.

Travailler sur le positif, plutôt que sur le négatif

Le dirigeant d’aujourd’hui a aussi comme mission d’utiliser l’intelligence émotionnelle au service des autres. Car, de plus en plus, la priorité est à la réalisation de soi et à la recherche d’épanouissement, et cela aussi chez les collaborateurs. Et tout cela n’est qu’une affaire d’émotions !

Ainsi, plutôt que de percevoir les émotions comme négatives, travailler sur le positif plutôt que de tenter de résoudre ce qui ne va pas, est un levier puissant de motivation.
Pour cela, soigner ses feedbacks, repenser les entretiens individuels comme des sources de remotivation, alimenter la bonne énergie de ses collaborateurs en toutes situations sont des leviers qui marchent.
Loin d’une vision d’un monde de bisounours, il est acquis que des collaborateurs moins stressés et plus heureux, sont plus efficaces.

Ainsi, l’enjeu pour le dirigeant est de parvenir à décoder les émotions de chacun, et les besoins qui y sont associés. Cela demande d’apprendre à connaître chaque collaborateur individuellement car on ne peut pas manager tout le monde de la même façon. En vue de la bonne marche de l’entreprise, le dirigeant doit apporter à chacun ce dont il a besoin pour se motiver, s’impliquer dans la réussite collective. Cela demande de l’écoute, de l’observation, de l’empathie.

L’intelligence émotionnelle au service de l’entreprise

UNE EXPERTISE SIGNÉE

Nicolas TIEDREZ
Conseiller en Relations Humaines

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