Archives des Commerçants | CDER
Face aux problèmes de recrutement des saisonniers, le Gouvernement lance un plan saisonnier orienté autour de trois axes : l’orientation et l’accompagnement, la formation et le logement.
Le secteur du tourisme emplois environ 300 000 saisonniers chaque année. Mais il doit faire face à des fortes difficultés de recrutement qui se sont accrues sous l’effet de la crise sanitaire puis de la reprise.
Les ministres du travail, du tourisme et du logement ont proposé un plan comportant des mesures qui vont s’appliquer pendant trois ans et qui ont vocation à être enrichies.
Mieux accompagner les saisonniers
Il est constaté une méconnaissance des jeunes sur les formations et les métiers du tourisme. La semaine des métiers du tourisme qui a eu lieu pour la première fois en avril 2023 est appelée à être pérennisée et à doubler le nombre d’événements labellisés « semaine métiers du tourisme » pour passer à 2500 en 2025.
Il est prévu, le déploiement des guichets saisonniers, soit physiques ou dématérialisés sur l’ensemble du territoire. Ils ont pour fonction d’informer les saisonniers sur leurs droits sociaux, les possibilités de logement et leurs droits à la formation. À l’été 2022, il existait 57 guichets saisonniers dans 6 régions. L’objectif est de parvenir à une centaine de guichet en 2025.
Le plan prévoit aussi le lancement par Pôle emploi et des missions locales des réunions physiques ou des webinaires, pour accompagner les saisonniers dans la recherche de solutions d’emploi et de formations pendant l’intersaison. Ces réunions d’informations seront mises en place dans les 15 territoires touristiques les plus touchées par les tensions de recrutement de saisonniers, à la fin de saison estivale 2023.
Recruter et former plus efficacement
L’idée du plan est de faciliter et d’ouvrir les viviers de recrutement à des gens qui n’ont pas forcément les compétences requises ou pré requises. Parmi les leviers, il va être déployé des Préparations Opérationnelles à l’Emploi Collectives (POEC) plus courtes sur des blocs de compétences (entre 35 à 70 h contre une centaine d’heure habituellement) et une mobilisation par les régions de formations courtes d’adaptation au poste. L’objectif est de recruter 10 000 demandeurs d’emploi dans les métiers du tourisme en les formant sous des formats courts sur les trois années 2023-2025.
Encourager l’offre de logement
Un des freins au recrutement des saisonniers est le logement. Parmi les mesures, dès le mois de juin 2023, une plateforme numérique « mes aides » va être mise en place. Elle va rassembler l’ensemble des offres de logement pour les saisonniers dans les parcs publics, associatifs ou sociaux, pour permettre aux saisonniers de trouver plus facilement des logements à prix raisonnables. Et dès l’été 2023, 1300 chambres universitaires des Crous et des bailleurs sociaux dans les grandes villes universitaires à proximité des pôles touristiques les plus importants seront ouverts aux saisonniers. L’objectif est d’atteindre 6 000 logements en 2025.
L’Etat encourage les propriétaires privés à mettre en location leur logement au profit des saisonniers grâce à un dispositif fiscal, il souhaite aussi encourager les agréments de résidences et de logements relevant de la loi Elan qui permet de réserver prioritairement des logements sociaux à des jeunes salariés de moins de 30 ans pour des durées de moins d’un an. L’objectif d’ici 2025 est de créer 1000 nouveaux logements agréés à destination des saisonniers.
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Entre une convention collective des plus complexes et des changements réglementaires fréquents, la paie dans le secteur du transport routier peut vite tourner au casse-tête. Focus sur trois points clés pour le transport de marchandises.
Contractualiser les particularités des conducteurs
Dans le personnel roulant, la convention fait la différence entre les conducteurs longue distance et les conducteurs courte distance selon le nombre de fois où ils sont amenés à découcher : au moins 6 découchés par mois pour les conducteurs longue distance et moins de 6 découchés par mois pour les conducteurs courte distance.
Assurez-vous que le contrat de travail de chaque conducteur stipule expressément la catégorie à laquelle il appartient ainsi que la bonne durée de travail s’y attachant. Car ce sont ces éléments qui permettent de déterminer le nombre d’heures d’équivalence et de calculer la « réduction Fillon », socle des contrôles URSSAF.
Garantie annuelle de rémunération
Depuis 1998, les conducteurs des entreprises de transport de marchandises bénéficient d’une Garantie minimale Annuelle de Rémunération (GAR) qui vient en complément d’un taux horaire brut conventionnel instauré par la Convention Collective Nationale (CCN). L’entreprise doit donc, chaque année, comparer le total des sommes versées à ses salariés pour s’assurer du respect de la garantie annuelle, car un salarié, même s’il est rémunéré selon le taux horaire conventionnel, peut avoir une rémunération annuelle inférieure à la GAR.
Les indemnités du personnel roulant
La convention collective fixe les conditions et les montants des indemnités de repas (exemple : impossibilité de regagner son domicile pour y prendre son repas journalier).
Attention, en cas de contrôle URSSAF, le tachygraphe est examiné pour bien vérifier que les montants coïncident. Dans le secteur du transport des marchandises en particulier, maîtriser et anticiper les risques liés à la gestion de la paie réclame de se tourner vers des acteurs spécialisés, ou d’utiliser des outils spécifiques et paramétrés afin de bien prendre en compte les spécificités de ce secteur et les particularités de chaque conducteur.
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Retrouvez aujourd’hui, un nouveau CDER l’Actu spécial ACS, avec Damien PIECQ.
Au sommaire de cette vidéo, un tour d’horizon de l’année 2022, avec quelques projections sur cette année 2023.
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Dans ce nouveau CDER l’ACTU spécial ACS, Damien PIECQ revient sur les annonces marquantes du mois de septembre (inflation, les chiffres de la création d’entreprise et le contexte du marché du travail).
Bon visionnage !
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Dans votre rendez-vous CDER l’ACTU Spécial ACS, Pierre MENUEL revient sur les statistiques de la création d’entreprises et les aides mises en place par le nouveau gouvernement.
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Merci à nos adhérents qui ont participé aux Ateliers du Conseil « Le PER, un nouvel outil pour préparer sa retraite », organisés dans nos sites.
Si vous souhaitez échanger avec nos experts, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre interlocuteur CDER habituel.
Merci à M. Yannick LEFÈVRE, entrepreneur, M. Guillaume COSSENET, Assureur AXA et Mme. Monique PREVOT DURAND, SCEA PREVOT DURAND.
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Ce mois-ci dans le CDER l’ACTU spécial artisans, commerçants et prestataires de services, découvrez :
– les aides liées au conflit en Ukraine avec le plan de résilience économique et social (BTP, transport public routier),
– les statistiques de la création d’entreprises
– et les nouveautés chez les entrepreneurs (hausse du SMIC, aide pour le carburant dans les métiers de la santé).
Bon visionnage !
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Après une année en distanciel, l’assemblée générale de CDER s’est tenue au Millesium d’Epernay le jeudi 28 avril 2022.
En 2022, le dynamisme de CDER n’a pas faibli : l’association continue de se projeter vers demain avec plusieurs opérations de croissance externe, à Soissons et Troyes, l’ouverture d’un site à Chablis, et la construction d’un nouveau site sur la ville d’Epernay. L’arrivée d’un nouveau directeur général, Frank GAUDET, a également marqué l’aboutissement de la réalisation de tout un travail mené par le conseil d’administration sur la stratégie de CDER et sur sa communication.
Nous vous proposons de revivre cette soirée exceptionnelle à travers plusieurs vidéos et témoignages.
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Découvrez l’actualité des artisans, commerçants et prestataires de services dans le CDER l’ACTU du mois.
🎬 Bon visionnage !
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L’arrété mettant en oeuvre le PGE Résilience est paru au Journal Officiel du 8 avril.
En complément du PGE instauré avec la crise sanitaire, en mars 2020, permettant de s’endetter jusqu’à 25 % du chiffre d’affaires d’une entreprise, et disponible jusqu’au 30 juin 2022, les entreprises qui auto-certifient être fortement pénalisées par les conséquences économiques du conflit en Ukraine pourront bénéficier, à compter du 6 avril, du PGE Résilience, couvrant jusqu’à 15 % de leur chiffre d’affaires annuel moyen au cours des trois dernières années, pour faire face à leurs éventuelles difficultés de trésorerie.
Retrouvez le communiqué de presse et l’arrêté.
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